Il existe 23 régions viticoles en Hongrie. Dans la plupart c’est le vin blanc qui domine, mais nous avons 3-4 régions dans le sud du Pays ou il y a un climat presque méditerranéen et ou on trouve de très bons rouges.

Malgré la conquête évidente du marché des consommateurs par les cépages français classiques (le Chardonnay, le Sauvignon, le Merlot, les Cabernets, etc.) nous assistons à une renaissance des cépages autochtones qui permet au voyageur curieux de découvrir des arômes et des saveurs nouvelles. Une petite liste des blancs locaux: Furmint, Hárslevelű («feuille de tilleul»), Juhfark («queue de brebis»), Olaszrizling («riesling italien» qui n’est ni riesling, ni italien…), Szürkebarát («moine gris»), Irsai Olivér, Cserszegi fűszeres («l’épicé de Cserszeg»).

Une pratique locale plutôt particuliere reste à mentionner: les Hongrois ont l’habitude de mélanger le vin rosé (parfois aussi le blanc mais jamais le rouge – heureusement) avec de l’eau gazeuse. Chacun des mélanges à son propre nom selon la proportion du vin et de l’eau. Mon préféré est le concierge adjoint, composé de 20cl de vin et 30cl d’eau. Soyez courageux, oubliez les préjugés et dégustez (une fois).

Et non, je n’oublie pas la fierté de la viticulture hongroise, le fameux Tokaji, mais je préfère lui consacrer un article complet prochainement.